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Février : mois de la photographie

Découvrez les dix lieux participants à Ixelles pour le Festival PhotoBrussels, à l’occasion du mois de la photographie.

Février est le mois européen de la photographie. Outre Berlin, Lisbonne, Luxembourg, Vienne et Paris, Bruxelles ne peut évidemment pas manquer à l’appel.

 

Ainsi, pour la huitième édition, se déroule le Festival PhotoBrussels. Un festival créé par Hangar en 2016 dans le but de rassembler pendant un mois tous les amateurs, professionnels et acteurs de la photographie.

 

Le festival met Bruxelles sur la carte en tant qu’acteur essentiel dans le monde de la photographie internationale. En faisant partie du Mois Européen de la Photographie (EMOP), il attire à la fois un public local et international.

 

Comme souvent dans le secteur culturel, Ixelles joue également un rôle important dans ce festival. Hangar a lancé l’initiative et parmi les 40 lieux participants, dix se trouvent à Ixelles. Il est donc temps de partir à la découverte !

Archiraar Gallery – Ghosts

25 janvier – 25 février

Rue de la Tulipe 35, Ixelles

Avec la série Ghosts, Jonathan Rosić recycle des clichés originaux prélevés dans le désordre de la « photographie amateur », intimité abandonnée d’anonymes. Ces inconnus se dérobent dans des gestes qui s’écartent, mais gestes participatifs suggérant l’interaction muette entre le photographe et le photographié. Roland Barthes évoque ce refus : « la photographie (…) représente ce moment très subtil où (…) je ne suis ni un sujet, ni un objet, mais plutôt un sujet qui se sent devenir objet : je vis alors la micro-expérience de la mort (…), je deviens vraiment un spectre. ». La pudeur – artificielle ou non – de ces revenants met en abîme la photographie : donner à voir l’éclipse de fantômes.

25 janvier – 25 février

Rue Mercelis 81, Ixelles

Dans le cadre du Photo Brussels Festival, la Maison Commune de l’Asbl Cultures & Publics souhaite présenter une cocréation photographique sous la forme d’un cadavre exquis. L’exposition ne présentera pas le travail individuel d’artistes mais sera le résultat d’un travail expérimental de cocréation. Chaque photographe répondra à un.e autre photographe par un acte photographique. L’exposition eposera sur ce concept de cocréation, concept également investi dans le cadre d’une revue photo du même nom, en cours de réalisation.

La Cambre Photography – Open School

25 janvier – 28 janvier

Rue Simonis 33, Ixelles

L’acte photographique est un acte de création, souvent individuel, mais dont le résultat est destiné à la médiation et à la monstration publique. Afin de créer des liens entre ces futur.es jeunes photographes et le public du BPF, les étudiant.es partageront leurs recherches, leur processus de travail et leurs expérimentations. Des enseignant.es en photographie de la Cambre (Hervé Charles, David De Beyter, Emmanuelle Indekeu, Kamand Razavi) se relaieront à leurs cotés.

KULT XL – CORPUS | CORPUS

20 février – 23 mars

Rue Wiertz 23, Ixelles

C O R P U S | C O R P U S est un voyage immersif dans l’interaction entre le corps humain en tant qu’objet et sujet. La démarche des artistes présentés par l’exposition s’installe autour de la complexité du corps et de ses aspects tangibles et intangibles pour élever le corps au rang de réceptacle d’émotions, d’histoires et d’identité dans l’art. L’expo dévoile sept récits puissants ancrés dans la chair, explorant les thèmes de la résilience, de la guérison, de l’émancipation et de l’identité.

K41 NordikEye – See me as who I am

27 janvier – 24 février 

Keyenveldstraat 41, Ixelles

La galerie K41 accueille une exposition mettant en avant des artistes femmes représentant des femmes. Historiquement, ce sont les hommes qui ont expliqué les femmes et leur vie, et le point de vue centré sur les hommes (le «regard masculin») continue de dominer les perceptions de la société sur les femmes. Cette vision centrée sur les hommes est toujours visible, par exemple, dans l’intérêt scruté porté à l’apparence physique des femmes, les attentes irréalistes en matière de rôle de soignante, en particulier dans les rôles de mère et d’épouse, ainsi que dans les mesures de contrôle de la sexualité des femmes par la société. Contrairement à ces stéréotypes, l’exposition à la galerie K41 met en lumière les expériences des femmes.

Irene Laub Gallery – Gardening the forest

11 janvier – 17 février

Rue Van Eyck 28, Ixelles

Pour notre prochaine exposition, nous présenterons un dialogue entre Stijn Cole et Elise Peroi, basé sur l’idée de fragmentation du paysage. D’une part, Stijn Cole explore la relation entre l’artiste et sa position dans le paysage à travers des moments insaisissables et expansifs créés à partir de points de vue subjectifs. D’autre part, Elise Peroi réfléchit à la notion de temps, de vide et du paysage en tant que «souffle», avec des installations spatiales qui fonctionnent comme des jardins miniatures. L’exposition en duo portera sur l’histoire et l’essence des paysages.

Galerie Felix Frachon – Fragment de corps

25 janvier – 25 février

Rue Saint-Georges 5, Ixelles

« Corps fragmenté pour troubler la perception de la réalité »
Le corps c’est également la naissance et la mort il est le moteur de toute dynamique L’esthétisation des corps se joue un nouveau récit et un rapport modifié à la réalité , le temps d’une immersions dans un espace priver qui est le corps de l’autre.

13 janvier – 2 mars

Chaussée de Vleurgat 102, Ixelles

box galerie & L’Enfant Sauvage sont heureux de s’associer pour cette exposition de Michael Ackerman, la première en Belgique. Les deux lieux proposent de larges extraits de SMOKE, qui a fait l’objet de son plus récent livre, publié par les éditions de L’Axolotl, ainsi qu’une sélection de ses images les plus emblématiques.

26 janvier – 23 mars

Place du Châtelain 18, Ixelles

L’exposition Generations of resilience met en lumière les défis auxquels ont été confrontées plusieurs générations de photographes ukrainiens. Les processus cycliques, les événements historiques et l’unité effacent la frontière entre ces générations. La présentation d’un ensemble de photographies des années 1970 à aujourd’hui met l’accent sur la nature spirale de la lutte pour l’indépendance de l’Ukraine et de son développement démocratique. L’histoire de l’Ukraine est une lutte pour l’avenir, qui se poursuit à travers les générations. Ici, la photographie et l’art deviennent l’un des principaux moyens d’enregistrer et d’archiver les changements, ainsi qu’un moyen de lutter en temps de guerre et de résister à l’impérialisme.

Tiny Gallery – Ingeborg: Inside View

20 janvier – 25 février

Rue de la Cuve 26, Ixelles

 

La photographe d’art anversoise Ingeborg Selleslags, victime des attentats de l’aéroport national en 2016, réalise des portraits grand format en Van Dyke et Cyanotypes pour créer des œuvres complexes, longues et méticuleuses. Ces images, créées dans le silence et la solitude, explorent la vulnérabilité de quitter la vie et la solitude du dernier souffle de la vie, permettant finalement à l’artiste d’accepter et d’admirer la beauté de la mort.

Tiny Gallery – Anabelle Schattens Wet-Collodion

29 janvier – 25 février

Rue de la Cuve 26, Ixelles

La forme ultime d’enfermement, ce ne sont pas tant les murs qui nous enferment, mais l’obscurité qui enveloppe l’esprit, le brouillard qui se tisse entre les pensées, perturbant la clarté de l’être. Ces sensations ressenties pendant le confinement sont devenues pour moi la genèse d’un rituel photographique poignant. Chaque jour, dans notre petite cour fermée, à la même heure, au moment où la lumière enflamme les visages, j’installe ma caméra de visée. Cet acte de prendre des photos est devenu un moment sacré, nous offrant une évasion, un sentiment éphémère de liberté.

Tiny Gallery – Photo BlaBla Café | Street Photography

9 février – 27 février

L’exposition Photo Blabla Café, organisée par la Tiny Gallery dans le cadre du Photo Brussels Festival, est un rendez-vous unique pour les passionnés de photographie de rue. Il présente le travail de 14 photographes amateurs de différents pays, tous liés à Saint Gilles, Bruxelles. Les photographies, soigneusement sélectionnées lors de rencontres amicales où chaque artiste a eu l’occasion de présenter ses créations, seront exposées au Boulodrome de Saint Gilles du 30 janvier au 27 février. Cette exposition offrira aux visiteurs une immersion dans les diverses facettes de la vie urbaine, incarnant l’esprit de communauté et une passion partagée pour capturer la simplicité et la spontanéité des moments quotidiens.